Le petit souci de Félicie

Félicie a un petit souci.
On a tous un petit souci, chacun le sien, voire même les siens….

Mais si comme pour Félicie le souci vous tombe dessus sans prévenir et s’accroche un peu plus à chaque instant pour ne plus vous lâcher…
Il faudra à  notre Félicie bien du courage pour apprivoiser son souci, l’accepter, jouer avec…

Dans cette création les comédiennes affrontent en distance et en métaphore le souci de Félicie qui pourrait être une gêne, un problème, un handicap, visible ou non, mais qui oblige l’individu à réagir face a lui même, ses pairs, les autres.
La mise en scène cherche  par des mises en actes, des images et des mots à interpeller les enfants, à mettre l’indicible en image sans jamais stigmatiser ou donner la réponse….

Une inspiration de l’album jeunesse, « la petite casserole » d Anatole d’Isabelle Carrier, qui traite du handicap et de l’acceptation de la différence.

DISTRIBUTION

Sandrine Carayre : Comédienne, clown

Formation artistique Théâtre, Clown, Conte, Cirque Psychomotricienne

Animatrice Cirque, Clown

Se produit avec différentes compagnies de Midi-Pyrénées.

Marie-José Cortes : Comédienne, clown

Formation clown, conte, musique, danse

Psychomotricienne Animatrice de stages clowns et ateliers.

Se produit avec différentes compagnies de Midi-Pyrénées.

Corinne Marsollier : Comédienne, Metteur en scène

Formation masques, clown, chant et théâtre classique
Dirige des ateliers de pratique théâtrale au sein de « la Porte Bleue »
Se produit avec différentes compagnies de Midi-Pyrénées.

Emmanuela Perrupato : Danseuse, Chorégraphe

Formation danse contemporaine, africaine, danse théâtre, chant

Animatrice d’ateliers de danse théâtre

Se produit avec des compagnies de théâtre de rue Italiennes et avec différentes compagnies de Midi-Pyrénées

Une utilisation de la musique classique (Debussy, Ravel) et Tiersen donne le ton. Le choix des musiques stimule l’imaginaire. Cette enveloppe sonore porte les personnages et installe le public dans une qualité d’écoute prolongée. Ici la musique n’est ni illustrative, ni anecdotique mais prends place comme un personnage à part entière.

Le parti pris privilégie l’aspect émotionnel et non didactique de l’histoire de Félicie en donnant les nuances de sentiments, les palettes d’émotions que les enfants peuvent ressentir. Félicie vit dans l’immédiateté, ses soucis et ses émotions, comme l’enfant spectateur qui les vit en simultané. Le temps d’élaboration et de réflexion advient plus tard.

Le mouvement et l’appréhension des matières sur le plateau précèdent la parole et le texte tout comme l’enfant dans son développement.

Un travail sur la matière et les sensations (tissus, carton) permet de mettre en jeu et en mouvement la douceur du quotidien, et de mettre en forme la gêne qui « empêtre » Félicie incarnée par les deux comédiennes.